un client imprévisible... ▬ ft. Elena.

Cette journée a été tout ce qu'il y a de plus banale, des petites affaires à régler pour le boss et quelques trucs plus personnels. Cela fait trois jours que je n'ai pas mis les pieds dans mon appartement, les nuits ont été très courtes et malgré la fatigue qui se fait ressentir, je ne plis pas. Lorsque j'arrive dans cet appartement, où je loge depuis maintenant huit années, je me laisse tomber sur le canapé et je ferme un instant les yeux plongeant ma tête en arrière. Je me pose l'instant de quelques minutes, cela me fait du bien. Je me vide complètement la tête mais, la sonnerie de mon téléphone portable me fait rapidement sortir de mes pensées. Mon regard se pose sur l'écran et je réponds immédiatement en vu du nom affichait. Mon boss. Celui qui m'a sorti de la rue, il y a quelques années maintenant. "Vingt heures. Très bien j'y serai... Discrétion comme d'habitude..." Lorsque je raccroche, je laisse tomber le téléphone sur le canapé, il est déjà dix-neuf heures et je me dirige immédiatement sous la douche. Une fois douché et habillé. Je me rends sur le lieux du fameux rendez-vous. J'arrive doucement et me gare non loin d'un restaurant, Ray-Ban sur les yeux, j'observe attentivement. J'aperçois rapidement le client et la demoiselle brune qui se tient près lui. La demoiselle, objet de ma présence ici. Une nouvelle recrue du boss. C'est sa première fois et je dois veiller à ce que tout ce passe correctement. Qu'il ne la touche pas, m'as dit le Boss. Il a payé simplement pour qu'elle l'accompagne à un dîner d'affaire et rien de plus... Je reste donc là dans ma voiture sans les quitter des yeux, ils pénètrent dans le restaurant et je peux clairement voir leur silhouette à travers la baie vitrée. Tout à l'air de bien se passer, j'envoie immédiatement un message pour informer le patron.

Sms de Danilo Ramos - Tout est en ordre. DR.
Sms du Boss - Client imprévisible, gardes un œil.
Sms de Danilo Ramos - Ok. DR.

Ma vie n’avait pas toujours été facile mais ses derniers temps elle me convenait plus ou moins. En effet j’étais loin d’être la riche héritière de la famille Suarez.J’étais plutôt devenu assez tranquille même si j’étais dépendante à la drogue mais cela m’aidait à ne pas trop penser. Drogue que je pris d’ailleurs avant de venir à ce nouveau boulot qui m’aiderait à boucler mes fins de mois. J’étais devenu escort girls. Cela me convenais parfaitement car je ne voulait pas me prostituer pour avoir a payer ma drogue et c’était le seule autre alternative pour un boulot bien payé rapidement. J’avais donc mon premier client ce soir. Cela me faisait bizarre d’y penser. Je retrouve le client non loin du restaurant où je dois l’accompagner ce soir. Il n’est pas très beau mais bon je m’en fiche j’aurais juste à lui faire la conversation. Nous nous installons donc à table et tous commence plutôt bien. Je suis loin de me douter que je suis observé. Je me comporte assez bien en étant souriante et agréable. Je remballe gentiment une ou deux fois cet homme qui pose ses mains sur mes cuisses. Puis la soirée semble se terminé et il me dit qu’il me raccompagnera en voiture. Nous sortons du restaurant et tournons dans une petite rue où sa voiture est censée être garé. J’avoue que je ne me méfie pas et ne comprend que trop tard ses intentions quand le mec m’a caler contre le mur et me bloque fermement et post une main sur ma bouche pour ne pas que je crie. Je ne peux pas bouger et je commence à sentir ses mains remonter ma robe. Cette sensation ne m’est pas inconnue. J’essaie de me débattre mais en vint il est trop fort pour moi. Il me dit de me calmer et que j’allais surement en redemander âpres. J’ai réellement envie de vomir en l’entendant parler comme cela il me rappelle tellement mon oncle.

Mes yeux ne quitte pas la baie vitrée du restaurant, j'observe de ma voiture ce qu'il se passe à l’intérieur de l'établissement. Prêt à réagir à la moindre petite chose qui n'irait pas. Le temps se fait extrêmement long, cela doit faire presque une heure et demi que ce client et cette jeune femme sont assis à cette table. Une jeune femme souriante et très distinguée. Je ne manquerai pas d'en informer le Boss. Je m'étire doucement sur mon siège en soupirant, je sens mes jambes qui s'engourdissent. J'ai hâte que de voir cette soirée se terminer, que je puisse aller courir un petit peu. Enfin ça bouge. Je distingue le client régler la note au comptoir, toujours accompagné de la jeune femme. Mon travail semble terminer pour ce soir, je patiente encore un peu lorsque je les vois sortir du restaurant. Un pré-sentiment, quelque chose me dit que ce client en veut plus, ils disparaissent dans une petite ruelle. Je soupire et sort calmement de la voiture. Toujours mes lunettes sur les yeux, je remets correctement ma veste afin de cacher l'arme que je porte. Je me rends discrètement dans cette ruelle et aperçoit rapidement l'homme et la jolie brune. Ses mains posés sur le corps de le jeune femme. Pourquoi toujours en vouloir plus ? Je m'allume une cigarette, cela calmera mon impulsivité. Clope au bec, je racle ma gorge pour prévenir de ma présence. L'homme pose son regard sur moi et lâche instantanément la jeune femme. Je tire une barre de ma cigarette et laisse sortir la fumée de ma bouche. Toujours aussi calmement, je lance simplement. "Je dérange peut-être ?" L'homme fronce les sourcils, visiblement oui, je dérange. Il se dirige alors vers moi, énervé de ne pas pouvoir continuer ce qu'il était entrain de faire quelques minutes plus tôt. Je soupire, un peu exaspéré. Et en une fraction de seconde, l'homme se retrouve alors plaqué face au mur, une main tient fermement sa tête contre le mur tandis que l'autre tient son bras prêt à être briser s'il tente quelque chose. "C'est de cette façon que l'on traite les demoiselles ?" Le tenant toujours fermement. Des sueurs coulent de son front, il grogne, surement de douleur. "La soirée est terminée." Je le lâche. "Maintenant casses toi !

C’est bien parce que j’avais besoin de cet argent que je faisais cela, je n’avais cessé de me répéter cela en me préparant. Je n’arrêtais pas aussi de me dire que je n’étais pas une prostitué et que je me contenterais de tenir compagnie aux hommes et que si cela allait plus loin se sera parce que je l’aurais décidé. J’avais donc pénétrer dans se restaurant en pensant à cela. Le mec en face de moi n’avait pas l’air d’être le genre de pervers à vouloir me sauter dessus. Enfin c’est ce que je me suis dis jusqu'à ce qu’il pose cette foutue main sur ma cuisse. Je m’étais excusé en allant au toilette et en me voyant dans le miroir je me détestais. Je finis par reprendre une petite dose avant de regagner ma place. Alors que je pensais être enfin sorti d’affaire lorsqu’on regagna la voiture, cet enfoiré finis par me coincer contre le mur. J’étais tétanisé et je revivais les diverses agressions que j’avais enduré avec mon oncle. Je me retrouvais à nouveau fable et je détestais cette idée. Soudain j’entendis une voix et se gros porc finis par me lâcher. Vu la force qu’il avait employé sur moi je m’étais effondré un peu perdu et toujours tétanisé. J’entends donc l’homme en question virer ce porc et je dois bien avouer que je suis soulagé de savoir que je ne suis pas seule. Seulement je me demande ce qu’il peut bien faire ici. Le pervers ne tarde pas trop à se barrer et je me retrouve donc seule avec l’homme qui vient de me sauver. Je finis par lever mon regard vers lui et je dois bien avouer que dans d’autre circonstance je l’aurais surement dragué sauf que là je ne suis pas en état. Apres quelques minutes je finis par lâcher. Merci.

Parfois certains clients peuvent être vraiment imprévisibles. Il y a ceux qui respectent les termes du contrat et les autres, un peu trop gourmands. Qui en veulent toujours plus. Le type ne dit rien et semble tétanisé pendant quelques secondes, il ne faut pas longtemps pour qu'il parte en courant lorsque je ne le retiens plus. Je le regarde s'éloigner et disparaître au coin de la ruelle où nous nous trouvons. Je jette la clope que j'avais à la bouche au sol et l'écrase par réflexe. Mes yeux se posent ensuite sur la jeune femme totalement apeurée et tremblotante. Elle ne sait pas qui je suis pourtant, nous travaillons pour le même patron, Monsieur Nuñez. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de se rencontrer elle et moi et je dois dire que j'aurai préféré que notre rencontre se fasse dans d'autres conditions. Je soupire doucement, je ne supporte pas qu'un homme puisse faire du mal à une femme. Alors qu'elle me remercie, je m'approche doucement d'elle et lui tend la main pour l'aider à se relever. "Ça va aller mademoiselle ?" L'air inquiet je ne la quitte pas des yeux. Mon inquiétude peut paraitre absurde par rapport à la sienne. J'essaie de la rassurer en lui dévoilant mon identité. "Je travaille pour Monsieur Nuñez... Il m'a demandé de veiller sur vous."

Je ne m'attendais pas à ce que cette soirée ce finisse comme cela. En effet je pensais que cela serait assez simple. Je ne voulais pas me prostituer, être escort girls était suffisant. Apres je m'étais dis que si je couchais avec un client se serait surement pour le plaisir et vu l'âge et l'allure de l'homme que j'accompagnais ce soir, je ne comptais pas sauter le pas ce soir. Apres le restaurant tous c'étais enchainé si vite, l'agression, mon sauvetage. J'étais encore toute secoué. Je ne sais pas trop pourquoi mais lorsque le jeune homme s'approche de moi je ne bouge pas. Apres tous il n'a pas l'air d'être là pour me faire du mal. Il me tends la main et me parle. Je pose mon regard dans le sien, qui est très joli d'ailleurs et finis par ouvrir la bouche. Oui enfin je crois. Je suis vraiment pommé et je ne comprend pas pourquoi cet homme étais ici. Puis il finis par m'expliqué qu'on bosse pour le même homme. Je finis par dire. Je ne pensais pas dire un jour que je suis contente qu'on m'ai espionné. J'essayais de me reprendre et esquissa un léger sourire. Je vais me faire viré je suppose. Je me sentais sale et fautive. Apres tous j'avais cherché en prenant ce boulot. Je m'appelle Elena mais vous devez certainement le savoir.