| Sujet: Fight because you don't know how to die quickly (camille) Mer 21 Juin - 21:37 | |
| “ The flower that smells the sweetest is shy and lowly. ” | Camille Alvarez feat. nicolas simoes
Je me prénomme Camille Emilio Alvarez et c'est dans la jolie ville de La Havane que j'ai poussé mon premier cri, le premier janvier 1990. J'ai donc vingt-sept ans. Je suis de nationalité cubaine au origine française. Actuellement célibataire, j'ai toujours préféré les caractères au physique. Je suis donc pansexuel. A La Havane depuis toujours avec quelques voyages en France au compteur, je suis animateur de dessin animé (2D et 3D), ainsi qu'employé au cinéma de la ville.. On dit souvent de moi que je suis difficile à sociabilisé, intelligent, un peu névrosé, instable, destructeur, nerveux, hypersensible, renfermé, attachant, à l'écoute, aimable, méticuleux, honnête, mauvais pour réconforter mais qui essaye quand même, ne comprend pas vraiment le second degré, essaye d'être souriant, poli, respectueux, mauvais joueur, calme sauf en cas de crise, protecteur, méfiant, loyal/familial, maladroit dans ses paroles, timide, sujet à des crises de panique et donc panique vite. Étant donné que je suis un garçon, mon groupe est mojito. |
- une vie ce n'est pas assez...
(chap. i). nouvel espace, classé différent septembre 1998 + Une nouvelle rentrée, encore une. La fin d'un temps, le début d'un autre. Nouveau. Trop nouveau. Ambiance différente, habitant différent, cœur palpitant. Tu guettais le couloir, à la recherche d'une âme, d'une ombre, d'un rien et d'un tout. Tes doigts jouaient avec les rayons du soleil, créant mille et une facette, mille et une ombre, mille et une aventure. Tu étais là, mais dans un univers autre. Les couleurs, les formes t'appelaient. Elle scandait ton nom et tu scandais en secret les leurs. Certain te classer de lunatique, de petit avec la tête trop souvent dans les étoiles. Le petit garçon à la rêverie sauvage. Une sorte de petit prince à la réalité divergente de ses égaux. Tes petits pieds soulevaient la poussière présente sous ta chaise, mais tu n'en avais que faire. Qu'est-ce que la poussière aurait eu comme impacte sur ta soi-disant rêverie ? Aucune. La réponse était simple. Rien. Un rien magistral. Le rien qui fait soulevait les sourcils, qui atténue les messes-basses. Le rien qui ne donne pas de réponse au curieux, qui énerve l'autoritaire. Tu relèves la tête. La porte vient de s'ouvrir. « Bien sûr monsieur Alvarez. Nous en tiendrons compte. » Les chemises parlent, les mentons bougent et les torses s'affaissent dans un rythme doux. C'est ce que tu vois. Parce que tu ne montes jamais les yeux plus haut. Les contacts visuels ne sont pas fait pour toi. Tu n'aimes pas. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu n'aimes pas, c'est ainsi. Trop intense, trop gênant, trop inconfortable, trop singulier pour tes petites prunelles argentés. Les mêmes que ton grand-père, des prunelles argentées, bleutés, indéfinissable, incontrôlable, des iris mystérieuses, le regard fuyant et innocent. Le contraste avec tes cheveux ébènes et épais d'enfant. Un claquement de main. Tu sursautes, plaques tes mains sur tes oreilles et baisses de nouveau la tête. Le bruit. Les claquements. Ça non plut, tu n'aimes pas. Tout te parait surdimensionné. Immense. Les bruits percutent les murs et font échos. Ton audition multiplie le son et résonne cent fois avant de s'adoucir. Ton cœur s'emballe petit à petit et deux mains viennent se poser sur tes épaules. Tu pousses un petit gémissement, que celui des petits chiots apeurés, ce petit gémissement inoffensif. Tu relèves un peu les yeux, déjà remplie de quelques larmes pour croiser le nez taquin de ton père. Tu te décroches de la chaise pour enfouir ta tête dans son cou, les mains toujours plaquées sur tes oreilles et deux mains charnues qui viennent chaleureusement masser tes fragiles omoplates. T'essayes de te calmer, quelques mots doux prononcés dans tes oreilles, ton ouïe essaye de faire abstraction du reste pour se concentrer sur la voix grave de ton père. « Tout va bien se passer Camille. » Et toi. Tu le croyais.
(chap. ii). dangereuse question, larme innocente janvier 2002 + Un œil au beurre noir, violacé de quelques heures, ce violet imparfait à la coloration indéchiffrable. Caché dans ta cabane, les écouteurs dans les oreilles d'où une musique rock'n roll des années trente s'en échappait. Tu dessinais. Un calepin posé sur un carton, te servant de table un peu bancale, faisant abstraction des rires d'enfants qui émanaient de l'extérieur de ta petite forteresse. Tu ne voulais pas sortir. Non. Tu en avais assez eu pour la journée. Tu avais essayé de rester avec eux, tu avais tenu trois bonnes heures qui t'avaient paru une éternité. Et puis tu en avais eu assez et discrètement, tu t'étais volatilisé. Envolé. Plus de Camille. Juste ton ombre traversant les couloirs de la bâtisse, des crayons sous l'aisselle, ton calepin à dessin dans la main. Un petit homme grimpant à l'échelle avec une petite difficulté. Puis tu t'étais terrée, tu n'avais pas envie de sortir, de parler avec les autres. Tu ne les connaissais pas, c'était des amis à un de tes frères ou à un de tes sœurs. Tu ne savais même plus qu'elle anniversaire on fêtait. Parce que plusieurs jours étaient passés et que deux, étaient nés dans le même mois à quelques jours d'intervalle, à quelques années. Alors tu ne savais pas et ce n'était pas si grave. Et surtout. Tu avais peur. La même peur qu'il y a deux jours. Tu étais juste parti chercher du lait, rien de plus. Et les gamins du coin avaient trouvé la bonne idée d'essayer de te voler ton vélo. Parce que c'était comme ça. Et tu en avais reconnu quelques-uns. Et sans même t'en rendre compte, tu t'en étais pris une. Comme ça. Comme un coup de vent, comme une feuille qui tombe. Bref. Tu es rentré. Sans rien. Pas de lait. Pas de vélo. Une rougeur à l'œil. « Camille ? » Tu sursautes. Une main vient de se poser sur ton épaule. Une bague froide s'en détache. Tu retires tes écouteurs. Muet comme une tombe, tu ne réponds que par un simple signe de tête. « Tu viens, on va faire un scrabble. Je sais que tu aimes ce jeu. » Tu poses ton crayon comme prêt à partir, mais c'est faux. Tu lèves les yeux pour regarder dehors. Tu secoues la tête négativement. Tu n'as pas envie. Il y a trop de gens. Trop de personne. Tu ne connais personne. Tu te dis que tu vas gâcher la fête, que tu n'es pas le bienvenue, que tu es trop différent. Parce que c'était toujours ça et que les gamins te le rappelaient souvent. "Idiot", "handicapé", "sans ami", "débile", trop de mot s'entassaient dans ta tête, s'enchaînaient dans leurs bouches et sortaient comme un ouragan pour te frapper en pleins cœurs. Tout. Alors tu avais été retiré de l'école, ta seule chance pour avoir des amis, c'était sortir de la maison ou encore apprendre à connaître les amis de tes frangins, frangines. Alors tu étais plutôt seul. Tu ne comprenais pas. Tu savais que tu étais différent. Tu l'avais toujours su, d'une façon ou d'une autre. Ton monde était différent, tu voyais la vie d'un autre point de vue que les autres. Et le verdict était tombé quelques années plus tôt. Asperger. Le syndrome d'Asperger. Une forme d'autisme. « Pourquoi je ne suis pas normal ? » Tu as relevé les yeux, croisant son regard carmin. Une petite perle salée s'est échappé pour rouler sur ta joue. T'aurais voulu être comme tout le monde, être normal, être simple, sans problème, mais le destin n'avait pas voulu. Tu t'es retourné, t'as repris ton crayon et t'as continué de dessiner. Parce que tu savais faire ça. Parce que tu étais doué pour ça. Et pendant ce temps, ta feuille commençait à être souillé par quelques larmes. Mais tant pis.
(chap. iii). mauvaise journée, colocation farfelu août 2014 + T'as passé une bad journée. Une très bad journée. Tu t'es levé tranquille, à ton rythme, tout ce passait bien, puis y a eu le boulot. La mierda. Clairement et simplement. Les clients chiants, impolie, gênant et qui ne voulait pas arrêter de crier parce que les pop-corn n'étaient pas assez salés. Qu'est-ce que ça pouvait te faire ? Tu t'occupes pas des pop-corn généralement, t'es du côté boisson et bonbon en libre service. Pas de l'autre de bord. Sauf que pour la mâtiné, t'étais tout seul. L'autre employé qui bossait avec toi avait déménagé et le nouveau ou la nouvelle n'était toujours pas là. Alors t'as fait comme tu pouvais. T'as essayé de te contrôler. De ne pas envoyer quelqu'un dans les roses. T'as essayé. Et t'as presque réussi. T'étais à deux doigts de jeter sa boisson au visage à l'autre macho, heureusement que l'autre est apparu. Et il a réglé le problème. L'autre, c'est Jerry. C'est un employé ou le directeur, tu ne sais pas, il fait un peu tout et t'oses pas poser la question. Il a repris ton rôle et t'as dit d'aller prendre une pause. La pause, y a deux choix. Une petite salle pour les employés et l'arrière de la cour, pour les fumeurs et ceux qui veulent prendre l'air. T'es allé à l'arrière. La respiration saccadée. A l'abri de tous les regards. T'en pouvait plus. C'était une journée de merde. Et t'as pété ton câble. C'était l'après-midi, fin de journée, quatrième pause, quatrième fois sauvée par Jerry. T'as trouvé le mur à ton goût et tes poings se sont emballés. Tes phalanges se sont écrasées contre le mur et tu as frappé. T'as frappé autant de fois que tu le pouvais, jusqu'à ce que tu n'en puisses plus. Jusqu'à ce que ton cœur palpite et que ta respiration se saccade. Tu t'es arrêté, respirant fort, essayant de reprendre le contrôle. T'as posé ton front contre la paroi, lui demandant pardon. T'es descendu doucement, en tailleur, frottant tes mains légèrement ensanglantée. Tu t'en voulais, comme toujours après chaque tempête. Tu cassais toujours tout. Mais il y avait bien une chose que tu ne pouvais pas frapper. Des personnes. Tu t'y refusais. T'avais jamais frappé personne. Jamais. Toujours autre chose. Tu t'es relevé, la nuit tombée, il fallait que tu rentres. « Qu'est-ce t'as fait à tes poings ? » Tu sursautes un peu. T'as à peine passé le pas de la porte que t'entends la voix de ton coloc. Là, caché dans la cuisine entrain de faire à manger. T'entends bouger sur le canapé et vois ton autre coloc, une cuillère dans la bouche, un pot de glace dans l'autre. Tu poses tes affaires sans un mot, tu te débarrasses de ton manteau, tes chaussures et tu pars te jeter dans la canapé. T'attrapes le pot de glace et la cuillère de ton coloc avant de le plonger dans la glace et en sortir une grosse cuillerée. « J'ai frappé un mur. » Tu sors ça calmement. Rien d'autre à dire. T'as juste frappé un mur parce que t'étais en colère. C'est tout. « Et ben. Toi au moins, j'ai pas besoin de te sortir les doigts du nez pour te faire parler. » On te vole le pot des mains et tu suis sa trajectoire, elle repart dans les mains de ton coloc, un air agacé sur le visage. Tu souris, c'est rare de le voir agacé ou encore dans cet état, normalement, c'est le joyeux de la bande. Celui qui sourit et trouve toujours une connerie à faire. Il hausse les épaules. Et termine le pot avec son doigt. T'as encore la cuillère dans la bouche. « Je vais être célibataire pour toujours. » Tu souris encore plus et dans la cuisine, ta coloc se met à pouffer de rire. Parce que voilà. T'aimes bien ta coloc, tu t'y attendais pas en venant dans cet appartement en postant une annonce. Puis ils sont arrivés petit à petit. Elle, lui et encore elle. Quatre gosses, quatre histoires différents, quatre caractères. La porte d'entrée grince. « Et les moches. Devinez quoi. On a deux nouveaux voisins. Et mon dieu. Ils ont des boules .. Mama mia. J'en ferais bien mes quatre heures. » Petit éclatement de rire pendant qu'elle joue la drama queen. Elle se laisse glisser contre la porte, une main sur le cœur, tout ça théâtralement. Tu te sens normal. Presque normal. Tu te sens bien. Finalement, elle se termine bien cette journée.
(chap. iv). infos en vrac bazar + Il a été diagnostiqué Asperger vers ses six-sept ans. Un petit Asperger, mais quand même bien présent. Il arrive un peu mieux avec les contacts visuels, n'est pas vraiment gêné par les contacts physiques, enfin un peu, mais moins qu'avant. ✘ Il n'a pas le permis et se déplace principalement en vélo. Camille n'aime pas vraiment les transports en commun. Donc soit c'est vélo, soit c'est taxi privé. ✘ Il n'est plus puceau, il l'a déjà fait, bon certes tardivement, mais au moins, c'est fait. Mieux vaut tard que jamais. ✘ Il a eu deux amours dans sa vie. Deux échecs cuisants. Elles n'ont pas tenu le coup et se sont dit que finalement être avec quelqu'un soufrant d'Asperger, ce serait compliqué. Elles ont vite filés. ✘ Camille est très proche de son père. Il a toujours été là pour le calmer, parce qu'il était à la maison, parce qu'il bossait à la maison et que sa femme partait bien souvent en voyage parce qu'elle était dans l'humanitaire. ✘ Il parle français et anglais parfaitement. Il a d'ailleurs fait pas mal de voyage en France comme s'est grands-parents maternels y vivent. ✘ Il a plusieurs frères et sœurs, une sœur biologique, sinon tout le monde est adopté. Venant un peu des quatre coins du pays. Mais il s'en fiche. ✘ Allergique au légume. Si, si. Préfère un bon vieux sandwich ou encore des pâtes et une tranche de jambon. ✘ Allergique aux poils de chats et chiens. ✘ En colocation depuis ses vingt et un ans avec trois loulous aussi farfelus les uns que les autres. Il avait posté l'annonce un peu dans la misère. Il était dans le rouge, mais bien vite les chambres ont étés comblés. ✘ C'est une sorte de petit génie du dessin, une sorte de Tim Burton nouvelle génération. Il travaille que le week-end dans une petite agence de réalisation en tant qu'animateur 2D et 3D, autant papier que numérique. ✘ Il a changé trois fois d'école, suite à des discriminations, autant verbale que physique. Camille a eu une éducation à domicile, donc lui et les relations, ce n'est pas facile. Ses relations se résument, sa famille, la colocation, les employés du cinéma et ceux de l'agence de réalisation. Voilà. Du coup, il est un peu méfiant face aux autres. ✘ Camille, s'est Camille. Parfois, faut pas chercher midi à quatorze heures.
- derrière l'écran... | Sur le web, on me connaît sous le pseudo Fenouil (j'ai pas de pseudo, donc j'ai mis ce qui me passait par la tête ) mais en réalité je m'appelle pas encore décidé (transgenre FtM ). J'ai 17 années bien remplies et je viens de France, un chouette pays. Carpe Diem, je l'ai connu grâce à Bazzart et je le trouve sublimement beau, les couleurs, les écritures, tout . Vis à vis de mon personnage, il est un inventé. Ce compte est le premier d'une grande lignée. Merci à Schizophrenic pour l'avatar et robynng pour l'icon pour les images présentes dans ma fiche. J'ai une ultime bafouille à dire, c'est la réponse D Marcelle . |
- Code:
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<zz>Nicolas Simoes</zz> - Camille Alvarez
Dernière édition par Camille Alvarez le Ven 23 Juin - 21:28, édité 4 fois |
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