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 Soledad ✘ pauvre petite fille riche

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Soledad Nuñez
Soledad Nuñez
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Arrivé(e) le : 21/06/2017
Pseudo : just hold on
Célébrité + (c) : Selena Gomez ©heavydirtysoul
DCs : Johanna Rhodes (Kendall Jenner) & Jonas Valentyne (Michael Malarkey) & Sandor Castellano (Louis Tomlinson)

Soledad ✘ pauvre petite fille riche 3290511316_1_13_4vz9gLkZ

Âge : 25 ans (26 août 1991)
Habitation : un appart en colocation dans le centre-ville
Statut : célibataire qui papillonne
Occupation : danseuse


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MessageSujet: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 20:49

“ même sur le plus beau trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul. ”

Soledad Maria Nuñez
feat. Selena Gomez

Je me prénomme Soledad Maria Nuñez et c'est dans la jolie ville de Mexico (Mexique) que j'ai poussé mon premier cri, le 26 août 1991. J'ai donc 25 ans. Je suis de nationalité mexico-cubaine. Actuellement célibataire,  j'ai toujours préféré les hommes et les femmes. Je suis donc bisexuelle. A La Havane depuis presque toujours, je suis danseuse. On dit souvent de moi que je suis souriante, capricieuse, caractérielle, égoïste, bordélique, gracieuse, séductrice, envoutante, maline, enfant gâtée, fragile, sauvage, rebelle, froide, innaccessible.. Étant donné que je suis une fille, mon groupe est daiquiri.

- une vie ce n'est pas assez...

I. On ne vit pas de la danse, on vit avec. -Jean Dembele
Assise devant la coiffeuse, le reflet qui apparait dans le miroir est celui d’une petite fille heureuse, mais terriblement angoissée à l’idée de rater son premier vrai grand concours de danse. Son seul regret, être la seule de toutes les participantes à être venue sans être accompagnée d’un de ses parents. Soledad est là, à coiffer soigneusement sa longue chevelure brune pour l’enrouler ensuite en un chignon parfait. C’est qu’elle en a de la pratique pour ça la petite Nuñez, à force de devoir le faire par elle-même. Même chose avec le maquillage. La jeune danseuse ne peut s’empêcher d’observer au travers du miroir les autres et de les envier. Son père, la danse ne l’intéresse pas vraiment, même s’il a toujours encouragé sa fille unique dans cette voie qui la passionne. Seulement lui il est un homme d’importance dans la finance, enfin c’est ce qu’elle croit, alors quand on lui demande pourquoi son papa n’est pas là, elle répond toujours fièrement. « Il a beaucoup de travail, il a une place importante et là il est à une réunion très importante qu’il ne pouvait pas louper. C’est pour ça qu’il n’est pas là. » Bien sûr qu’elle n’est pas sans savoir qu’il n’apprécie pas plus la danse que ça, mais ça, jamais elle ne l’avouera aux autres petites filles. Bien sûr, les gamines entre eux c’est mauvais, plus encore en cas de compétition. La question suivante ne tarde pas et Soledad se retient, se montre forte pour ne pas laisser paraitre sa peine aux autres. « Ma maman, c’est une grande danseuse étoile et elle est en tournée, c’est pour ça qu’elle n’est pas là non plus. » En réalité, c’est comme ça environ soixante-dix pour cent du temps sur une année. La jeune fille ne voit que très peu ses parents et elle est essentiellement élevée non pas par une nounou, mais par des gardes du corps. Elle a bien une jeune femme à la maison qui s’occupe d’elle de temps en temps, mais dès qu’elle met le nez dehors, ce sont ces deux hommes balèzes qui la suivent partout où elle va. Alors, techniquement parlant, mademoiselle Nuñez n’est pas vraiment seule, mais ce n’est clairement pas ce qu’on peut appeler un réel soutien. « Et c’est qui eux ? » La petite blonde hyper prétentieuse qui harcèle Soledad de questions pointe les deux hommes du doigt et la miss ne sait pas vraiment quoi lui répondre. « Des amis de mon papa. Il leur a demandé de venir pour pas que je sois toute seule. » D’ailleurs, elle n’a jamais vraiment compris pourquoi ils l’accompagnent partout comme ça. Ses parents lui ont bien expliqué que c’est à cause du métier de son père, qu’il est quelqu’un d’influent dans son entreprise et que parfois, il y a de mauvaises personnes qui lui veulent du mal. Alors les deux messieurs, là, ils sont chargés de la protéger au cas où on voudrait lui faire du mal à elle aussi. Soledad, avec ses quelques maigres petites années au compteur, elle n’a pas compris grand-chose à tout ce qu’on lui a dit, et encore moins pourquoi on voudrait lui faire du mal à elle. Tout ce qu’elle a retenu, c’est que c’est pour son bien et que c’est comme ça. En même temps, elle en a l’habitude, ça a toujours été comme ça.

Ça y est. Son tour est arrivé. Soledad, se tient debout, le dos bien droit au milieu de la scène, face au jury et au public de parents venus accompagner leurs enfants. Elle ne peut s’empêcher de balayer du regard la salle, juste au cas où l’un de ses parents se serait libéré pour être là, près d’elle, quand même. Belle illusion. Rien que ses gardes du corps pour l’encourager timidement de loin. La demoiselle prend la pose et ferme les yeux pour se concentrer. La musique est lancée. Son corps d’enfant se met à bouger au son de la mélodie. Les bras levés, sur les pointes, un tour, puis deux, un balancé enchainé d’une arabesque. Pas de bourrée, dégagé, pas chassée et pas de chat. 1 2 3, 1 2 3. Elle suit minutieusement le rythme, aucune hésitation, sa chorégraphie, Sol la connait par cœur. Sa mère l’a aidé à la construire et à la répéter inlassablement dans leur propre salle de danse. Dernier mouvement, la musique prend fin et un léger sourire apparait sur son visage, alors qu’elle fait sa révérence. « Mademoiselle Nuñez  ? » Soledad hoche la tête, un peu anxieuse à l’idée des remarques qui vont lui être faites. « Votre technique est excellente. » Le sourire de la jeune danseuse s’élargit. Ses efforts et ses très nombreuses heures d’entrainement semblent avoir payé. « Cependant, nous nous voyons au regret de refuser votre candidature. Si vous avez une technique parfaite, vous manquez d’émotion. Vous ne devez pas exécuter votre danse, mais la vivre, l’interpréter. » Grosse déception pour la petite fille qu’elle est. Mais comme toujours, elle ne laisse rien paraitre. C’est de cette manière qu’elle a été élevée par son père : montrer ses émotions, c’est montrer ses faiblesses. Son éducation est stricte, précise, il n’y a pas de place à la rêverie, aux choses futiles. « Je comprends. Merci pour vos conseils, je vais travailler ce point. » C’est ça le problème, c’est que ça ne devrait pas avoir à être travaillé, l’émotion devrait être naturelle. Tant pis, Soledad est trop passionnée par la danse pour laisser tomber pour si peu. De retour chez elle, Soledad répète, encore et encore, essayant d’y mettre tout ce qu’elle a en elle. Elle doit apprendre à laisser tomber le mur qu’elle s’est érigé pour mieux danser. Et à force de persévérance, car elle n’a pas pour habitude de baisser les bras, Soledad, c’est une battante. La miss finit par arriver à s’ouvrir. La danse devient son exutoire, le miroir de ses émotions. Il suffit de la regarder danser pour enfin arriver à la comprendre, à percer un peu le mystère qui l’entoure. Alors qu’à l’extérieur, elle reste cette jeune fille qui semble parfois froide, distante et inaccessible, parfois sauvage et rebelle, mais toujours incompréhensible.

II. Comme si les chemins familiers tracés dans les ciels d’été pouvaient mener aussi bien aux prisons qu’aux sommeils innocents. —Albert Camus
« Sol, bordel ! Appelle-moi Sol. » La peau de sa joue vient de se mettre à chauffer et elle est à présent rougit par la gifle qu’elle vient de se prendre. Son père n’accepte pas qu’elle puisse vouloir qu’on l’appelle par un autre nom que son prénom. « Jeune fille, tu ne me parles pas sur ce ton s’il te plaît. Soledad est le prénom que nous t’avons choisi. Soledad cela restera. Bien compris. » Elle hoche timidement la tête, se tenant la joue endolorie. Elle sait que devant son père, elle est allée trop loin, ce qui ne va pas l’empêcher de recommencer d’ici quelques jours. L’adolescente qu’elle est devenue est en pleine crise de rébellion, ne supportant plus grand-chose de l’autorité paternel qu’elle juge bien trop stricte. Sol n’en peut plus d’être enfermée chez elle, de suivre les cours à domicile, de n’avoir quasiment aucun ami, hormis les enfants des amis de ses parents et personne à qui se confier hormis ses gardes du corps, depuis qu’elle est suffisamment grande pour ne plus avoir besoin de nourrice. C’est aussi pour cette raison, qu’elle a cette lubie de vouloir se faire appeler par son surnom Sol, donné affectueusement par celle qui l’a réellement élevée, par cette jeune femme avec laquelle elle a passé le plus clair de son temps quand elle était à la maison. La miss s’est mis en tête que ce prénom, simple diminutif de son prénom usuel, convenait mieux à sa personnalité. En un sens, elle n’a pas vraiment tort, mais bien évidemment, ses parents, et principalement son père, refuse de l’entendre et surtout de le comprendre. Alors pour eux, elle restera Soledad. Mais elle se promet intérieurement qu’elle ne restera pas leur gentille petite fille docile. « Bon allez prépare-toi, ils ne vont pas tarder à arriver et Miguel sera-là aussi. » Sol soupire à l’idée de la soirée ennuyeuse qui se profile à l’horizon, comme chaque fois qu’elle participe avec ses parents à une de ses soirées en comité pas si restreint. Soirées toujours aussi bondées des mêmes gens ultras guindés qu’elle ne supporte plus et qui sont pour la plupart, des amis et associés de son paternel. C’est toujours la même chose, ça parle business, ou autre sujet ultra sérieux, dont les plus jeunes ne peuvent jamais prendre part, à moins de s’intéresser à ce genre de sujet. Mademoiselle Nuñez est loin d’être stupide, et honnêtement, si elle prenait la peine, elle pourrait sûrement participer et même amener ses idées. Seulement, elle n’en a pas envie. Ce monde a éloigné son père trop souvent d’elle et si cela pouvait être un moyen pour elle de se rapprocher de lui, ça ne l’attire absolument pas. Elle préfère de loin se concentrer sur la danse, qui est sa vraie passion. Puis, son père semble vouloir la caser à tout pris avec ce Miguel. Le jeune homme ne l’intéresse pas le moins du monde. Il est juste une pâle copie de leurs pères. Trop sérieux, trop sûr de lui, arrogant. C’est dommage, parce qu’il n’est pas désagréable à regarder et il a un beau sourire, quand il daigne se dérider un peu. Mais il est bien trop opposé à elle et à l’idée du type de personne qu’elle aurait envie de côtoyer. « Tu pourrais au moins me laisser sortir de temps en temps, j’ai besoin de voir du monde autre que les gens avec qui tu travailles. » Sol, elle rêve de s’évader, de faire la fête dehors, elle n’en peut plus d’être enfermée chez elle, et que son monde social ne se résume qu’aux gens que son père veut bien lui présenter. Sol elle rêve de voir, de rencontrer des personnes qui vivent dans le vrai monde, elle veut savoir ce que cela fait d’être « normale. » ne serait-ce que l’espace d’une journée, d’une soirée. « Hors de question, c’est trop dangereux. » Toujours cette même excuse, qu’elle ne comprend vraiment plus. Elle a beau poser la question, jamais elle n’obtient de réponse concrète.

Comme elle s’y attendait, la soirée est d’un ennui mortel pour la jeune fille pleine de vie qu’elle est. Miguel est encore plus barbant que dans son souvenir, et chaque fois qu’elle le voit parader devant elle, essayant de capter son attention, elle se retient de rire. Qu’il est pitoyable ! Elle a beau le repousser, il ne semble pas comprendre qu’il n’a aucune chance avec elle. Quand elle sent que son seuil de tolérance est atteint, elle prétexte ne pas se sentir bien afin de se faire excuser et de pouvoir rejoindre sa chambre. « Non, maman je t’assure, je n’ai besoin de rien. Je vais juste prendre une bonne douche bien chaude et me mettre dans mon lit. Ça ira mieux demain. » Sa mère ne voulant pas laisser ses convives sans sa présence trop longtemps, abdique aux dires de sa fille. Elle dépose un baiser sur sa tempe pour lui souhaiter une bonne nuit et retourne en bonne maitresse de maison, s’affairer auprès des invités. C’est avec un large sourire que Sol entre dans sa chambre. Une idée vient d’émerger dans son esprit, parce que clairement, elle n’est pas fatiguée, et elle n’est pas du tout prête à aller se coucher comme elle l’a affirmé à sa maman quelques instants plus tôt. Elle file sous la douche, une douche rapide, puis se prépare à sortir contre l’avis de tout le monde. Elle ne va même pas demander la permission. Elle se pare d’une jolie robe rouge, sûrement bien trop sexy au goût de ses parents, mais pour laquelle elle avait craqué il y a quelque temps. Une légère touche de maquillage, pas le temps de vraiment prendre le temps de faire un make-up vraiment poussé et puis le naturel, ça a du bon aussi parfois. Tout ce que Sol veut là, c’est aller s’amuser, pas défiler. C’est vrai que l’apparence compte énormément pour elle, entre son éducation et la danse, c’est une partie intégrante de sa vie, mais maquillage naturel, ne veut pas dire pas de maquillage, c’est seulement un effet naturel. Une fois prête, elle s’assure de ne pas faire trop de bruit en ouvrant la fenêtre, jette un coup d’œil dehors, personne. PARFAIT. Ses escarpins à la main, son petit sac à main, qui tient plus de la pochette que du sac, enroulé autour du poignet, elle enjambe le rebord de la fenêtre. L’avantage d’être une danseuse, elle est particulièrement souple, et athlétique et arrive sans trop de mal à descendre grâce à la gouttière. Heureusement qu’elle n’est qu’au premier étage, ce n’est pas trop haut. Comme il y a la soirée, personne ne fera vraiment attention, et c’est précisément pour ça qu’elle a eu cette idée, c’est le moment parfait pour une petite escapade dans le vrai monde et sans être accompagnée de ses gorilles. Dès qu’elle sort de la propriété, elle marche un peu à la recherche d’un taxi. « La discothèque la plus branchée de La Havane, merci. » C’est un jeune, et il semble exactement savoir où l’emmener. Sol trépigne, elle est euphorique. Enfin, elle va pouvoir vraiment s’amuser. Pas un seul instant elle pense aux conséquences que pourront avoir cette fugue. « Hey beau gosse, c’est la route qu’il faut regarder, pas mon décolleté dans le rétroviseur. » Sol elle est comme ça, franche. Elle ne passe pas par quatre chemins pour dire ce qu’elle a à dire. Arrivée à destination, elle le paye avec un sourire charmeur et l’inviterait presque à l’accompagner avec elle à l’intérieur. « Dommage. » Évidemment, il ne peut pas, même si elle a bien remarqué qu’il a refusé à regret. Dans la boîte, elle boit les meilleurs cocktails, paye des tournées, ne quitte presque pas la piste de danse. Tantôt charmeuse, tantôt solitaire, elle n’hésite pas à repousser les hommes un peu trop collants. Elle passe du rire aux cris en un claquement de doigts. Sol se découvre séductrice, elle profite pleinement de ce moment de liberté, mais elle est tout sauf une fille facile. Elle n’a pas envie d’être ce type de filles qui couche avec n’importe qui, et surtout pas pour sa première fois. Puis tout s’écroule. Des bras musclés s’emparent d’elle, la portant comme si elle était une vulgaire poupée de chiffon. « La fête est finie Sol. Ton père est fou furieux. » Ses gorilles l’ont retrouvée. Mais Soledad elle rit, elle se contrefiche de ce qui l’attend à la maison, elle s’est éclatée et c’est tout ce qui compte pour elle. Cette première escapade nocturne n’a fait qu’attiser son besoin d’évasion et l’engueulade qu’elle a prise en rentrant n’y a absolument rien changé. Sol… elle a recommencé.

III. La liberté n’est rien d’autre qu’une chance de devenir meilleur. — Albert Camus
À force de lui tenir tête et surtout de n’en faire qu’à sa tête, Sol a gagné un peu en liberté. Son père contrôle encore et toujours énormément les moindres détails de sa vie. Pourtant elle est majeure depuis un bon moment maintenant, et rien n’y fait, il ne semble pas lui faire confiance outre mesure. En tout cas, c’est comme ça qu’elle le ressent. Elle a brillamment réussi ses études, elle a décroché un emploi fixe au Ballet de la ville, plus des contrats de danse autre en parallèle, mais ça ne semble pas suffire, elle n’arrive pas se défaire de son emprise. Si elle n’est plus cantonnée à rester majoritairement entre les nombreux murs de la grande demeure familiale, elle y vit toujours et a encore constamment ses deux gardes du corps qui la suivent partout où elle va. Elle a le droit de sortir où bon lui semble, mais jamais sans eux et ça l’étouffe. « Et avoir un moment de privé, c’est trop demander ? Comment veux-tu que je construise une relation avec qui que ce soit, quand je suis constamment surveillé par Jose et Felix. » Jamais elle n’arrive à se poser bien longtemps avec le même garçon. Le plus souvent, ils se lassent tous très rapidement d’avoir les deux hommes de main de papa Nuñez qui veillent et ils prennent la poudre d’escampette. Sol ne leur en veut pas, elle comprend tellement ce sentiment d’oppression que cela peut procurer. Puis bon, pour les câlins, savoir qu’ils ne sont jamais loin, c’est quelque peu frustrant, même pour elle. Cela est valable pour ceux qui sont partis avant qu’elle n’ait le temps de les présenter à ses parents. Et pour les quelques-uns qui ont eu cette « chance » c’est généralement après la rencontre qu’ils ont pris leurs jambes à leur cou. Courageux, mais pas téméraire ces messieurs. Avec un patriarche comme monsieur Nuñez, il y a de quoi flipper quand même. Il leur fait passer un interrogatoire, digne du FBI, et aucun ne semble jamais assez bien pour sa fille selon lui. « Miguel lui, ça ne le dérange pas qu’ils soient là. Si ces garçons t’aimaient vraiment, ils auraient accepté. » Sol par dans un fou rire qui ferait peur, tellement elle a l’air d’une démente à cet instant précis. Puis elle reprend son calme en une fraction de seconde. Ça aussi ça fait un peu flipper les gens autour d’elle. Elle change du tout au tout en un rien de temps. « Sérieux, t’es encore à me parler de Miguel. Combien de fois faudra que je te répète que ce mec ne m’a jamais intéressé et ne m’intéressera jamais ? Il est d’un ennui désespérant. » D’ailleurs, pendant longtemps, Sol a pensé que son père la marierait de force au fils de son ami et elle se demande encore aujourd’hui pourquoi ça n’est pas encore arrivé. Non pas qu’elle s’en plaigne, bien au contraire. Peut-être que son père a compris finalement, qu’elle est indomptable et qu’on ne peut lui imposer les choses dont elle ne veut pas. « De toute façon, je suis déjà avec quelqu’un, au cas où tu l’aurais déjà oublié. Et lui, il n’est pas encore parti à cause de toute cette surveillance constante et j’aimerais bien que pour une fois, dans ta vie, tu ne fasses pas fuir un de mes petits copains. » Monsieur Nuñez hoche la tête, mais la jeune femme sait pertinemment qu’il ne changera rien à ses habitudes. Le repas de présentation se passe même encore pire que les fois précédentes. Sol ne sait pas s’il lui fait payer sa rébellion, son insolence, où juste son envie de décider de sa vie par elle-même, mais le pauvre jeune homme s’en prend plein la poire. Dès qu’il dit quelque chose, son père rétorque, le contredit, le descend. Lui non plus ne semble pas assez bien aux yeux du paternel. Et une fois encore, Sol se fait larguer quelque temps plus tard. Elle pensait sincèrement que ça tiendrait bon. Elle avait envie de ça tienne bon. Pour une fois, elle était vraiment attachée à ce garçon, mais après plus d’un an de relation, lui aussi est parti.

« JE TE HAIS ! Je veux avoir mon appart. J’ai presque vingt-six ans, il est temps que tu me laisses vivre papa. Je ne vais pas rester ici indéfiniment. »

Allongée tout habillée sur son lit, Soledad semble dormir profondément. Elle n’a pas mis bien longtemps à s’endormir. À peine la tête posée sur le matelas, qu’elle ronflait déjà ! Elle entend vaguement la porte de sa chambre s’ouvrir, sans trop savoir si c’est la réalité ou dans son rêve. Elle sent la couverture la recouvrir, tout comme elle sent la présence d’Enzo. Elle émet un petit son, mais est bien trop inconsciente et surtout encore ivre pour se réveiller et vraiment lui parler. Si elle avait été un peu plus en état, elle se serait levée en hurlant et elle l’aurait sans doute jeté de sa chambre avec perte et fracas, avant de le retenir et de l’attirer contre elle. Mais elle se contente de sourire dans son sommeil et de repartir aussi rapidement dans les bras de Morphée. La jeune femme a beau se mettre régulièrement la tête à l’envers en soirée, quand elle ne travaille pas, elle n’a jamais été aussi heureuse qu’en ce moment. Son père a abdiqué et elle a pu se trouver cette colocation dans le centre-ville. Ce n’est pas très loin du quartier Nord, mais suffisamment pour ne plus avoir l’impression d’être constamment surveillé par son père. Elle n’a plus non plus ses gorilles constamment avec elle. Elle doit bien avouer qu’elle pensait que ce serait une condition pour qu’elle puisse avoir son propre logement, mais non. Elle ne s’en plaint pas, bien au contraire, elle ne comprend juste pas ce changement, elle qui a eu l’habitude depuis toute petite qu’ils la suivent partout. « Enzo, lâche-moi, je n’suis pas en sucre, arrête de t’inquiéter. Je rentre toujours, non ? » Elle s’énerve souvent contre le jeune homme, parfois jusqu’à le frapper, parce qu’elle retrouve un peu avec lui, cette sensation d’oppression, quand il s’inquiète comme ça pour elle. Et en même temps, elle lui en est reconnaissante, ça la touche, si bien qu’elle aurait envie de se blottir dans ses bras. Après tout, ils ne se connaissent que depuis quelques mois et techniquement, il ne lui doit rien. Ils ne font que partager les parties communes d’un appartement et les charges qui vont avec. Même si c’est quand même mieux de s’entendre avec les gens avec qui l’on vit. Et avec Enzo, c’est quelque peu compliqué. Elle a l’impression parfois de ne pas pouvoir le supporter, mais plus les jours passent et plus elle a aussi l’impression de ne pas pouvoir se passer de lui. Et très honnêtement, ça lui fait peur. C’est sans doute pour ça qu’elle agit aussi agressivement avec lui parfois. « On sort ce soir ? » Alors qu’avec Luis, elle est plus tempérée, enfin ce n’est pas vraiment le mot, mais plus euphorique et joyeuse. En même temps lui, il la prend comme elle est, il ne semble pas la juger peu importe ce qu’elle fait ou dit et ils s’entendent parfaitement sur ce qui est de faire la fête. Sol a trouvé en lui un confident, ce qui lui a cruellement manqué durant toutes ces années, enfermée dans sa prison dorée. La jeune femme aurait de quoi se poser beaucoup de questions. Déjà, comment son père a fini par la laisser partir sans la faire suivre par ses gardes du corps ? Pourquoi il l’a laissé emménager avec deux hommes ? Oui, ils peuvent compenser Jose et Felix, mais il ne les connait pas, et il n’est pas du genre à faire confiance aussi facilement. Sur le moment, elle a trouvé ça louche. Mais Sol, elle n’a pas envie de creuser ce point, bien trop contente d’enfin se sentir normale, comme tout le monde. Bien qu’elle soit loin d’être comme tout le monde. Avec elle, c’est tout feu, toute flamme et encore, elle ne sait pas toute la vérité, sur sa présence dans cette colocation. Pour elle, c’est juste enfin son envol, elle peut enfin déployer ses ailes et vivre par elle-même et dans un logement qu’elle a trouvé par ses propres moyens. Pour elle, c’est tout, sauf son père qui tire encore les ficelles de sa vie, et si elle l’apprend, ce sera probablement l’explosion. Mais peut-être moins que lorsqu’elle apprendra qu’il ne travaille pas réellement dans la finance mais qu’il est l’un des barons de la drogue du pays.


- derrière l'écran...

Sur le web, on me connaît sous le pseudo just hold on mais en réalité je m'appelle CeL. J'ai un certain nombres d' années bien remplies et je viens de France, un chouette pays. Carpe Diem, je l'ai connu grâce à Maxim et mes autres moi et je le trouve toujours top. Vis à vis de mon personnage, il est un inventé. Ce compte est le troisième et le dernier d'une grande lignée. Merci à hedgekey pour les images présentes dans ma fiche. J'ai une ultime bafouille à dire, libéréééée, délivréééée  Soledad ✘ pauvre petite fille riche 1589775043 .


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Dernière édition par Soledad Nuñez le Mer 21 Juin - 22:09, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 20:50

La belle Selena I love you

Bienvenue sur le forum Soledad ✘ pauvre petite fille riche 1732337448
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 20:51

Bienvenue !! Soledad ✘ pauvre petite fille riche 1732337448
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Soledad Nuñez
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 20:54

Merci les filles Soledad ✘ pauvre petite fille riche 446023360
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 20:58

Le syndrôme du DC xD.
(re) bienvenue.
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 20:58

Re bienvenuuue ma belle I love you
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Soledad Nuñez
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 21:10

J'ai prévenu que le 3ème arrivait vite. mais promis, après celui-là, j'arrête Soledad ✘ pauvre petite fille riche 876238487
Merci vous deux Soledad ✘ pauvre petite fille riche 1220410777
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 21:27

Re bienvenue Soledad ✘ pauvre petite fille riche 1220410777
Amuses toi bien avec ton nouveau personnage Soledad ✘ pauvre petite fille riche 3071201596
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 21:38

Merci ma belle Soledad ✘ pauvre petite fille riche 1167588383
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Théo Di Salvo
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Caractère : Je suis quelqu'un de gentil, d'attentionné, de respectueux, d'honnête, de franc, un peu rêveur et méfiant, puis je me livre difficilement...
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 21:51

Te Re voilà Validée ma Belle Soledad ✘ pauvre petite fille riche 1955608682
Amuses toi bien avec cet autre perso Soledad ✘ pauvre petite fille riche 1167588383
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Soledad Nuñez
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche EmptyMer 21 Juin - 22:01

Merci toi Soledad ✘ pauvre petite fille riche 1656884613
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MessageSujet: Re: Soledad ✘ pauvre petite fille riche   Soledad ✘ pauvre petite fille riche Empty

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