Une rencontre hasardeuse ϟ Maxim

Malgré le fait que tu sois comptable, tu prend toujours un peu de temps pour t'occuper de ta nièce : Liberty, en fait, tu prends le boulot à 8h le matin, pour finir à 12h reprendre à 13h pour finir à 16h. Durant ce laps de temps ta petite princesse est chez la nounou. Tu n'aimes pas bien te séparer d'elle, toutefois, tu sais que tu es obligé et ça te rassure de savoir que la nounou s'occupe bien d'elle et qu'en plus Liberty à l'air de bien l'apprécié, car elle n'a pas l'air de lui faire trop de misère. Malgré le fait qu'elle n'est qu'un an, sait montrer quand elle n'aime pas quelqu'un, tu es plus ou moins en couple et la petite n'aime pas trop la demoiselle en question, à cause de ça, tu vois un peu moins la jeune femme et tu t'aperçois qu'elle ne te manque pas plus que ça, au final, tu te dis que ce n'est pas le bon moment pour une relation... Quoiqu'il en soit, tu ne vas pas te prendre la tête avec ses questions, tu es en compagnie de Liberty en plein parc, alors, tu te concentres uniquement sur la jeune demoiselle. Tu installes la petite sur la balançoire adapté pour elle et tu commences doucement à la balancer.

Depuis le divorce de mes parents, il arrivait parfois que Maé, Johanna et moi rendions visite à notre mère. Cela était rare mais nous le faisions pour garder un semblant de notre famille. Je crois que cela rassure Johanna. Etant la plus jeune de la famille, elle a été celle qui a le plus souffert du divorce, même si elle est trop fière pour l’admettre. Mais voilà qu’ils venaient tous les deux, de me poser un lapin, seulement 10 minutes avant l’heure de notre rencontre. Sans eux, je me refusais de rendre  visite à notre mère.

C’est sans réfléchir, que je pris ma voiture et me rendit au parc situé dans le quartier Ouest de la ville. Je venais régulièrement à cet endroit étant petite. Mon père avait pour habitude de nous y emmener. Je me souviens du jour ou Maé m’a poussé tellement fort de la balançoire, que je suis tombée en plein vol et me suis cassée le bras. Malgré la douleur que j’ai pu ressentir lors de cette chute, ce moment me rend à présent nostalgique. J’apercevais au loin la balançoire en question. Lorsque je m’y approchais, je reconnais une personne très familière avec … une petite fille ? Stupéfaite par cette découverte je m’approche de Greg.

Salut dis-je d’une voie tendue. Ça fait un bail.

Lorsque, tu regardes Liberty, tu vois Lydia... Tu penses que la petite plus tard sera le portrait craché de sa défunte mère... Tu sais que lorsque Liberty sera plus grande, la ressemblance sera encore plus frappante qu'aujourd'hui, mais au moins il reste un peu de ta soeur, en la présence de la petite demoiselle près de toi. Cette petite demoiselle est sans aucun doute ton petit rayon de soleil, tu sais que sans elle, tu aurais sans doute sombré dans la dépression, tu n'aurais sans doute pas chercher à te battre. Mine de rien, Liberty, à pas mal changé ta petite vie, tes escapades nocturnes sont nettement fréquentes, en fait, tu as totalement arrêté... Tu ne ramènes plus aucune fille à la maison, mise à part ta "copine" actuelle et encore, elle ne vient pas souvent, Liberty n'a pas l'air de l'aimé et comme tu n'as pas trop envie de délaissé la petite au profit d'une fille que ta nièce n'aime pas...
Liberty et toi, comme tout les jours dans les environs de 16h30, après ton boulot, vous, vous retrouvez au parc, afin que tu puisses jouer un peu avec elle avant que vous ne rentriez à la maison et que tu t'occupes d'elle avant de la mettre au lit. Alors que, tu es entrain de balancé doucement Liberty, une voix familière s'adressa à toi et en relevant la tête, tu tombes nez à nez avec Maxim. « Salut. » Dis-tu gentiment. Tu ne pensais pas qu'après ce que, tu lui as fait, la jeune femme serait venu t'adresser la parole. Néanmoins cela te fait quand même un peu plaisir. « Un tout petit peu plus d'un an. » Dis-tu simplement. Non tu n'as pas compter, c'est simplement que quelques jours après votre rupture, Liberty est née, Lydia est morte... C'est un fait assez marquant pour t'en souvenir. « Comment vas-tu ? »

Très surprise de croiser Greg au parc, ce n’est pas le genre d’endroit qu’il avait l’habitude de fréquenter. Accompagné d’une jolie petite fille qui semblait beaucoup lui ressembler, j’en devine rapidement qu’il devait s’agir de sa fille. Elle devait avoir 1 an à tout casser. Date à laquelle remonte notre rupture ce qui rendait donc la chose possible. Greg aurait-il changé au point de vouloir un enfant et de se caser ? J’ai vraiment du mal à y croire.

C’est avec de l’appréhension que je m’avance vers lui et commence la conversation. Je vais bien et toi ? Tu as l’air d’être en forme en montrant la jolie jeune fille d’un signe de tête. Je n’arrivais pas à sourire malgré nos retrouvailles. Dans d’autres circonstances j’aurais été heureuse de le revoir, nous aurions pu discuter de notre vie post-rupture mais là … un enfant. Cette nouvelle était dure à apprécier. Non pas que je ressentais encore quelque chose pour lui, mais le connaissant, je me demande bien qu’elle femme aurait autant réussit à le faire changer à ce point. Tu as l’air d’en avoir fait du chemin depuis notre dernière rencontre. Alors que moi je suis restée au point mort. Je me demande lequel de nous deux est est à présent le plus mature.

Sincèrement, tu ne t'attendais pas à tombé sur Maxim au parc. Tu continues de balancer doucement Liberty qui ne cesse de rigoler, cela te fais doucement sourire de voir la petite si heureuse et insouciante. Quand tu pense qu'un jour, tu vas devoir lui annoncer que sa maman est morte en lui donnant naissance... Malgré le fait que, tu as ta nièce, la mort de ta sœur a brisé quelque chose en toi. Aujourd'hui, tu sais que rien n'est pareil, que, tu as changé, que t'occupé de la petite t'a beaucoup changé et, tu l'admets, tu ne pensais pas ça possible un jour. Tu laisses Maxim s'approchait de vous, car le contraire n'est pas trop possible, toi balançant doucement Liberty, tu ne pouvais donc pas laisser la petite toute seule. « Il ne faut pas se fier aux apparences... » Lui dis-tu simplement. Car oui, il est vrai qu'il ne faut pas se fier aux apparences, surtout avec toi, surtout depuis un an... Tu vois Maxim observé la petite, tu sais très bien ce que ton ex pense, en fait tout le monde l'a pensé au moins une fois en te voyant, tout le monde te l'a au moins dit une fois... Elle pense que c'est ta fille a toi. En même temps quoi de plus normal c'est la fille de ta soeur, ta nièce te ressemble donc forcément. Tu finis par prendre Liberty dans tes bras et comme à son habitude la petite se blotti contre toi et met son visage dans ton cou. Elle fait toujours ça lorsqu'elle ne connaît pas la personne qui est en face d'elle. « Pour elle j'ai évolué, j'ai changé... » Annonces-tu simplement. Tu déposes un baiser sur la tête de la petite demoiselle. « Tu dis bonjour ma puce ? » Dis-tu à la petite, tu commences à lui apprendre les bonnes manières et puis Maxim n'est pas une inconnue. Tu vois la petite levé la main doucement et faire un petit coucou. Liberty prend alors son pouce dans sa bouche et se colle à toi à nouveau. « Ce n'est pas ma fille. » Annonces-tu à Maxim tout en observant cette dernière.

Tu te doutes bien que la situation ne doit pas être évidente pour Maxim, tu te mets à sa place et, tu sais que tu aurais été tout aussi perdu qu'elle en cet instant précis... Tu imagines sans mal ce que Maxim peut penser de ce genre de scène, elle n'a pas été la première à le penser... Mais contrairement aux autres, tu ressens le besoin de dire à Maxim, que Liberty n'est pas ta fille, tu sais que tu le feras dans les instants qui viennent... Tu hoches doucement la tête en l'entendant. « L'an dernier j'aurais été d'accord avec toi, mais aujourd'hui tout à changé... » Dis-tu simplement, oui l'an dernier, tu aurais mille fois d'accord avec elle, mais le décès de ta soeur énormément secoué et le fait que tu es Liberty à charge également... En l'entendant, tu ne peux pas t'empêcher d'avoir un triste sourire sur les lèvres... « Et c'est des qualités que, tu cherchais désespérément... » Dis-tu simplement en replaçant doucement une de ses mèches de cheveux. Puis tu as pris Liberty dans tes bras en lui demandant de dire bonjour à Maxim et, tu as vu la petite faire un petit coucou à Maxim avant de se coller à toi pour prendre son pouce en bouche. « Elle s'appelle Liberty... » Annonces-tu à Maxim, bon tu n'as fait que suivre le vœu de ta soeur, sinon, tu sais que tu n'aurais pas choisi se prénom... Tu as finalement annoncé à Maxim, que Liberty, n'est pas ta fille... « C'est ma nièce. » Lui dis-tu simplement, tu voulais vraiment ôter les doutes de Maxim sur l'identité de Maxim.