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 pray the stars. | samuel

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MessageSujet: pray the stars. | samuel   pray the stars. | samuel EmptyLun 3 Juil - 23:36



Cry.

Was it a vision, or a waking dream?

Isobel adorait aller au parc le samedi après-midi, quand on pouvait voir des chevaux et leurs cavaliers s'y promener. Anthéa songeait de plus en plus à lui offrir des cours d'équitation, tout en se demandant comment elle allait les lui payer. D'ici deux ou trois ans, peut-être aurait-elle pu mettre assez d'argent de côté pour le lui permettre ? Ou alors, elle pourrait demander à Bruce... Mais elle y rechignait. Ce n'était pas à Bruce d'élever Isobel, mais à elle.

Anthéa avait donc décidé d'emmener Isobel au parc pour lui faire plaisir ce samedi-là. Elles avaient emmener un petit pique-nique pour profiter d'une journée plus que clémente. Certes, leur peau très pâle et très fine les forçait à se protéger, mais c'était déjà un doux plaisir. La fillette en était manifestement heureuse : elle restait tout près de sa mère, mais riait haut et clair, poursuivant les papillons et autres oiseaux qui l'approchaient de trop près de petites foulées encore pataudes.

Oui, tout se passait bien. La nourriture était bonne, les boissons, délicieusement fraîches, et Anthéa savourait l'amour qu'elle ressentait pour sa fille. C'était un instant précieux, bien loin de la vie compliquée de la jeune femme qui devait sans cesse concilier maternité et emploi. En vérité, Anthéa était épuisée, et ça commençait à se voir, d'autant plus que Maé était de plus en plus souvent absent. Les traits de la jeune femme étaient tirés, ses yeux marqués par des cernes, et il lui arrivait de perdre son regard dans le vide, à deux doigts de fermer les yeux pour s'assoupir.

Elle ne pouvait pas se permettre, cela dit, et c'est en se forçant à la vigilance qu'elle le vit. au début, elle ne le reconnut pas. Elle eut juste une impression confuse de reconnaître sa silhouette mince et haute, la nuance noire de ses cheveux, et puis le déclic se fit, aussi soudain qu'un raz de marée. Isobel, qui avait profité de son immobilité pour l'étreindre, finit par se tourner elle aussi vers l'homme qui s'approchait d'elles.

Samuel. Par tous les dieux, c'était Samuel, et il ressemblait si fort à Isobel que le coeur de Anthéa en fut instantanément ravagé. Elle serra sa fille un peu plus fort, comme pour la protéger de la tornade qui la dévastait pourtant elle, et elle seule. Une seule pensée, obsédante, lui revenait encore et encore : c'était la première fois que Samuel voyait son visage ainsi défiguré.


by tris
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Samuel Lloyd
Samuel Lloyd
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Âge : 38 ans
Statut : éternellement amoureux
Occupation : professeur d'histoire du théâtre
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À la Belle impérieuse
L'amour, panique de la raison, se communique par le frisson. Laissez-moi dire, n'accordez rien. si je soupire, chantez, c'est bien. Si je demeure, triste, à vos pieds, et si je pleure, c'est bien, riez. Un homme semble souvent trompeur. Mais si je tremble, Belle, ayez peur.

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MessageSujet: Re: pray the stars. | samuel   pray the stars. | samuel EmptyMar 4 Juil - 0:55

C'est drôle, de quelle manière l'esprit humain peut se jouer de nous. Nous laisser penser avoir le plein contrôle sur notre être pour finalement nous faire perdre les moyens, de sorte de nous sentir désarmés dans les instants où l'aplomb serait pourtant un allié précieux. Depuis que j'avais été pris de cet élan impulsif qu’était celui de retrouver Anthéa, mille et un scénarios s'étaient créés dans mon esprits. Par la peur de nos retrouvailles, j'avais tenté de me préparer à tout, j'avais répété inlassablement dans mon esprit bon nombre de discours pour ne pas perdre la tête en la contemplant de nouveau. Je me sentais prêt et résolu, galvanisé par un nouvel élan d'impulsivité. Pourtant... pourtant, en apercevant enfin cette silhouette, au loin, dans ce parc, je n'étais plus capable de rien. Pétrifié, coeur battant, si je semblais de l'extérieur aussi homme que tout autres hommes, à l'intérieur ne se trouvait en moi qu'un petit enfant craintif. Ah, quelle douce ironie ! Un court instant, je me suis demandé quelle folie avait pu me passer par la tête. Les impulsifs sont toujours dangereux, car les réalités échappent à l’homme qui agit sans réfléchir. Et voilà bien la dure réalité : Anthéa m'avait fuit. Elle ne voulait plus de moi. Quelle égoïste pensée que de vouloir son pardon ! Pourtant, voilà bien l'instant fatidique ; celui où la fuite n'était plus possible. Et pour cause ! Pour la première fois depuis bien longtemps, nos regards se croisaient. De la même manière que la première fois où mes yeux s'étaient posés sur elle, un frisson semblable à un choix électrique me parcourra de part en part. Et, comme acteur de moi même, je me suis vu faire un pas, puis un deuxième, et encore d'autre les suivaient. Je n'étais plus capable de réfléchir. Je n'étais plus capable de rien. Qui ait alors par quel miracle, quelle ferveur était en train de guider mes pas ?

Lorsque je m'approchais d'elle, deux choses me frappaient en plein coeur. Premièrement ; son visage. Son beau visage si délicat était surmené d'une cicatrice si visible qu'elle ne put faire grandir en moi que de l'inquiétude. Que lui était-il donc arrivé ? Je ne le savais pas, et je n'eus pas le temps de m'y pencher plus car bien vite, voilà la deuxième chose que mes yeux ne purent ignorer. Dans ses bras, se trouvait... Une petite fille. D'environ deux ou trois ans, la fillette possédait des traits que je ne pouvait que reconnaître ; croyant un instant me trouver face au souvenir de mon petit frère, quoi qu'un peu plus de cheveux sur la tête. Je me suis arrêté à un ou deux mètres d'elles et je ne pouvais détacher mon regard de l'enfant, déconcerté, pantois, de longues secondes durant. Etait-ce possible ? J'ai alors eu un petit mouvement de tête, imperceptible, comme pour me chasser cette idée bien trop effrontée de mon esprit. Mon regard remonta jusqu'à celui de ma douce et tendre. Je ne pouvais prononcer aucun mot, aucune parole, pourtant, si les regards avaient un langage, le plus simple d'esprit aurait pu deviner que j'étais fou amoureux.

« Anthéa... »

Cette parole n'était semblable qu'à un murmure, qu'à un souffle, mais si bas fut-elle, elle n'aurait pu être plus expressive. De la revoir était pour moi si douloureux. Je l'aimais. Du plus profond de mon être, elle était là, gravée à l'encre rouge dans chaque parcelle de mon âme. Pourtant... je ne pouvais me résoudre à espérer quoi que ce soit. Quel doux chagrin me parcourait en cet instant. S'il existe un enfer en ce monde, il se trouve dans le coeur d'un homme mélancolique.

« Je-... J'ai honte, pourtant, je dois l'avouer : je ne sais pas de quelle manière j'ai pu te faire souffrir. J'en suis... terriblement désolé. »

Voilà donc ce qu'était, d'être un Homme ! Un grand désir face à une totale impuissance. Je me sentais idiot, idiot d'oser me trouver là, face à elle. D'oser lui avouer ne pas savoir ce qui l'avait blessée. J'aurais tant donné pour pouvoir retourner à cette époque de pleine insouciance, où tout deux n'étions que deux amants innocents, libres de nous aimer sans souffrance, libres de se voir la journée entière et la suivante. Ou, au moins, de la serrer dans mes bras. Mais l'un comme l'autre étaient impossible. Alors je me contentais de la regarder. Je l'avais toujours trouvé belle. Mais de la revoir pour la première fois, après tant d'année... il me semblait redécouvrir sa beauté.

« Je n'ai pas la prétention de pouvoir de nouveau t'aimer au grand jour... aussi, je n'aurai pas l'audace de te faire la cour... mais... oserais-je seulement espérer ton pardon ? »
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